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Autisme : dépistage précoce (29 03 2019)

Nous vous proposons aujourd’hui cette note de synthèse publiée le 12 février 2019 sur le site de la Haute Autorité de Santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS)

https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2833931/fr/autisme-de-l-enfant-rester-en-alerte-pour-depister-au-plus-tot.html

 

Les premiers signaux d’alerte des troubles du spectre de l’autisme (TSA) chez un enfant sont souvent repérés en premier lieu par les parents. Un diagnostic précoce étant essentiel pour agir au plus vite de façon adaptée, les médecins généralistes et les pédiatres sont les acteurs clés pour établir un premier bilan et initier les premières actions. Depuis février 2019, ils ont désormais la possibilité de réaliser une consultation dédiée, remboursée 60 euros, pour favoriser le repérage en cas de suspicion de TSA.

Pour aider les professionnels à accélérer les étapes jusqu’au diagnostic, la HAS a publié des recommandations sur le TSA, les signes d'alerte, le repérage et le diagnostic chez l’enfant et l’adolescent. Témoignages* de médecins et de parents impliqués dans cette problématique.

 

 

Le diagnostic des TSA est encore trop tardif. Or, plus il est posé tôt, plus les interventions pourront être mises en place précocement et aideront l’enfant dans son développement. C’est pourquoi « depuis le 11 février 2019, en cas de suspicion d’autisme chez un enfant, les médecins généralistes et les pédiatres ont la possibilité de réaliser une consultation longue, remboursée 60 euros », indique le secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées...

Alors que chez l’enfant le diagnostic d’autisme, ou de « trouble du spectre de l’autisme » (TSA), est actuellement posé entre 3 et 5 ans, un diagnostic dès 18 mois permettrait une prise en charge plus précoce qui pourra l’aider dans son développement. Dans ce contexte, les recommandations de la HAS impliquent les professionnels de la petite enfance et de la santé dans le repérage précoce des signes d’alerte de l’autisme. « Elles redonnent un rôle central aux médecins généralistes afin de proposer un maillage territorial plus fin, en particulier dans les régions faiblement dotées en dispositifs de diagnostic », souligne Georgio Loiseau, président de l’association l’Oiseau bleu et participant au groupe de travail des recommandations en tant que représentant des usagers. « Il est crucial que chaque professionnel de première ligne actualise ses connaissances pour pouvoir détecter l’autisme chez l’enfant et orienter les familles au plus vite et de manière efficiente », estime de son côté, Valérie Vérot, membre de l’association Autisme France et de Planète autisme 47.

Concrètement, ces recommandations proposent des outils pour mieux repérer les TSA, établir le diagnostic de l’autisme et initier un projet d’intervention personnalisé dédié à l’enfant.

Les indications des parents jouent un rôle majeur dès le début de ce processus. « Après avoir longtemps été la cible du diagnostic, les parents en deviennent des acteurs », note Georgio Loiseau. « La prise en compte de l’expertise parentale est primordiale car elle permet aux professionnels qui s’occupent des enfants autistes d’optimiser leurs interventions au plus près des besoins », ajoute Valérie Vérot.

Après cet article, les lecteurs intéressés pourront approfondir leur recherche grâce au compte-rendu d’un entretien croisé avec le Dr Isabelle de Beco, médecin généraliste et le Pr Amaria Baghdadli, pédopsychiatre, à l’adresse ci-dessous

https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2833931/fr/autisme-de-l-enfant-rester-en-alerte-pour-depister-au-plus-tot.html

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